Zeniter rime avec Prix du livre Inter

Publié le: Juin 03 2013 by Anita Coppet

UnknownVoilà, c’est fait, le prix du Livre Inter 2013 vient d’être décerné. Né en 1975 sous l’impulsion d’un fou de lecture, Paul-Louis Mignon,  c’est plus qu’un événement littéraire, c’est une institution. Ce qui veut dire que l’heureux élu sera autant médiatisé que le Goncourt ou le prix Fémina. La différence ? Elle vient du jury, vingt quatre personnes, auditeurs et lecteurs. Une double casquette qui leur permet de participer en envoyant leur candidature.  Lecteurs féroces – dit même Eva Bettan critique littéraire et organisatrice –  ils dévorent plusieurs livres par mois et sont suffisamment à l’affut pour avoir élu des noms qui font désormais partie du paysage littéraire. Comment oublier Martin Winckler et sa Maladie de Sachs en 1998, Pierre Péju avec La Petite Chartreuse ou Mathias Enard et  Zone. Que du bon ! Cette année, il a fallut cinq tours de scrutin pour désigner le lauréat. Mais quelle belle bataille, fébrile, houleuse donc passionnante. Alice Zeniter est la 39ème lauréate avec Sombre dimanche. Cette jeune auteure de vingt-six ans signe là son troisième livre car elle a commencé de bonne heure. « Ce qui est complètement idiot » regrette t-elle « Je suis consciente que la qualité du texte laissait grandement à désirer. »  Qu’à cela ne tienne, pour celui-ci le style est bien au rendez-vous et c’est une particularité trop rare pour ne pas la signaler. Quant à l’histoire, c’est celle d’une famille sur plusieurs générations,  installée dans une maison au milieu des rails, à Budapest. Lumineux, puissant, bouleversant, un véritable choc littéraire …les membres du jury n’ont pas mâché leurs mots.

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