68 Premières fois, jolie opération menée par Charlotte Milandri, m’a bien occupé la tête. De l’été à l’automne, j’ai lu,lu, lu, lu… Comment m’étais-je retrouvée dans cette incroyable aventure ? Presque par hasard, sauf que je n’y crois pas au hasard. Je crois aux petits cailloux qui conduisent là où l’on doit aller, et vous allez voir que ce n’est pas si fou.
J’ai connu Charlotte sur le campus de notre atelier en ligne. Elle s’est inscrite l’année du lancement. Pour moi c’était Charlotte, une participante assidue, attentivement suivie par Sonia sa tutrice et que je retrouvais sur notre forum. Quelques semaines après la fin de sa session, j’ai eu la bonne surprise de découvrir un article, plus que sympathique, à propos d’écriturefactory sur un blog baptisé L‘insatiable Charlotte. C’était la nôtre, qui encourageait ses lecteurs à se lancer comme elle dans un voyage en écriture et en littérature.
Nous avons donc continué à échanger. Charlotte était pour moi un OVNI, mais en lisant ses chroniques littéraires je comprenais pourquoi tant de gens la suivait. Non seulement, elle était honnête et peu préoccupée du top ten des ventes, mais en plus elle était inspirée, dévouée corps et âme à la littérature. Cherchant les perles oubliées, les mettant à l’honneur au même titre que les gâtés des médias. Ainsi il existait des blogs littéraires hors des sentiers battus qui dénotaient par leur originalité !
Son opération 68 premières fois en a été l’illustration parfaite. Parmi le petit groupe de lecteurs retenus pour lire les 68 romans se trouvait une majorité de blogueuses. Chacune y allait de ses commentaires sur les livres que nous lisions et je ne suis jamais autant allée sur facebook ! Les avis de Marie-Anne qui signait Jostein me plaisaient, même si nous n’étions pas toujours d’accord. Alors, je lui ai proposé de tester notre atelier et de me dire ce qu’elle en pensait, sans tabou. Elle a donc commencé en décembre et s’est attelée à la tâche sérieusement, l’esprit ouvert. Une sorte d’initiation, car il s’agissait de suivre seulement les trois premières leçons. Son retour est tombé ce matin, à la façon d’un Yessss avec les 2 pouces levés !
Avec une précision d’élève studieuse, et sans langue de bois, elle raconte sur son blog comment elle a vécu ce moment en notre compagnie. Elle n’a pas regretté. Au contraire. Elle explique clairement pourquoi, avec je trouve beaucoup de modestie quand elle parle de son rapport à l’écriture. Allez découvrir « Sur la route de Jostein », faites vos commentaires sur cette chronique, mais pas seulement. Marie-Anne aime lire, donner son avis et en susciter d’autres. Peut-être parce que pour elle cette phrase de Proust est essentielle : « La lecture est une amitié »
Chère Marie-Anne, Véronique, Sonia et moi-même vous remercions sincèrement. Ça fait du bien !