L’écrivain Carmen Posadas, élève exemplaire des ateliers d’écriture

Publié le: Sep 24 2013 by Anita Coppet

L’écrivain Carmen Posadas vient de faire paraître en Espagne El Testigo Invisible, son douzième roman. Comme tous les précédents, il sera traduit en français aux éditions du Seuil et connaîtra probablement le même succès que celui qu’il connait chez nos voisins ibériques,images-1 sans parler de l’Amérique du Sud. N’oublions pas que la dame est Uruguayenne.

Vous le savez sans doute, Carmen Posadas est à l’origine de l’atelier d’écriture sur lequel vous lisez ce blog. Pour la petite histoire, sachez qu’il est né grâce à une rencontre, et plus précisément à l’occasion d’un portrait que je devais faire de cet écrivain. Les interviews mènent à tout et c’est en allant l’interviewer que nous sommes devenues amies. En l’écoutant raconter son parcours, qui au départ ne semblait pas la mener vers une carrière littéraire, une question me taraudait ; mais comment  s’était-elle lancée dans l’écriture ? En se réveillant un matin avec la petite lampe « euréka » clignotant dans sa tête ?  Et bien pas du tout. C’est après s’être inscrite à un atelier d’écriture. «Et grâce à cela »,  précisa t-elle avec une certaine malice.

En développant, elle me confia à quel point cette expérience avait changé sa vie. A l’époque, elle avait du temps, trop puisque ses filles arrivaient à l’âge où les mères exaspèrent.  Elle pouvait donc, sans culpabiliser, consacrer quelques heures par semaine à ces rendez-vous se déroulant dans une petite salle aux allures de salle de classe. Les autres membres du groupe partageaient comme elle le goût de la lecture et chacun rêvait, si ce n’est de devenir écrivain, d’écrire au moins les tribulations familiales et ensuite qui sait…

Carmen pour sa part avait en tête des récits pour enfants. Elle se mit  donc à écrire des contes, et parce qu’elle était douée fut très vite publiée. Les romans sont venus beaucoup plus tard, mais dès le second, Petites Infamies, elle obtint le Prix Planeta l’équivalent de notre Goncourt, ce qui somme toute était de bon augure. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elle ait eu envie de proposer aux autres ce qui lui avait si bien réussi et voilà trois ans que son atelier d’écriture existe en Espagne.  Sa méthode est originale, littéraire et convient aux agendas overbookés puisque ce sont des leçons à suivre sur le Net. « Si je devais aujourd’hui m’inscrire à un atelier comme celui que j’ai suivi, il me serait difficile de trouver le temps d’y aller. C’est pourquoi un atelier d’écriture on line m’a semblé une évidence. » Nous sommes bien d’accord et ceux qui nous ont rejoint  sur ecriturefactory.com partagent cet avis.

2 Comments to “L’écrivain Carmen Posadas, élève exemplaire des ateliers d’écriture”

  1. Lobato dit :

    Quisiera aprender contar historias en castellano,pvf

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